Depuis plusieurs dizaines d’années, le monde du bâtiment est appelé à une profonde mutation pour répondre aux enjeux de l’époque. On lui demande de réduire ses consommations d’énergie et ses émissions de gaz à effet de serre. On voudrait qu’il construise de manière exemplaire, et qu’il rénove le parc existant à grande vitesse. On aimerait qu’il adopte des modes de conception systémiques, moins en silos. Et il faudrait que la conception architecturale tisse le lien entre l’échelle de la ville et celle des personnes, qu’elle soit (enfin !) vectrice d’harmonie et de cohérence.
Certes, dans le secteur de l’immobilier et de la construction, de nombreuses initiatives voient le jour, toutes utiles et bienvenues : les réglementations thermiques cèdent la place aux réglementations environnementales, la construction passive se déploie, les labels de qualité de construction ou de processus fleurissent (NF, HQE, RGE, etc.).
Mais peu d’initiatives abordent ces questions d’architecture et d’énergie sous un angle réellement multi-dimensionnel. Ce n’est pas en superposant des contraintes ou des exigences qu’on change en profondeur les modes de conception architecturales. « On ne peut pas résoudre un problème en restant au niveau de pensée qui l’a généré », affirmait A. Einstein. Il est temps, effectivement, de définir ce que doit être le « niveau de pensée de nos filières en 2024.
Animé par Pascal Lenormand (Incub’)
9:30 - 10:30 | Enjeux architecturaux internationaux à l’ère anthropocène
10:30 - 11:30 | Architecture circulaire et soft-tech
11:30 - 12:30 | Rénovation du Château de Nyon
13:30 - 14:30 | Réhumanisme et sobriété énergétique
14:30 - 15:30 | Conception systémique
15:30 - 16:30 | Les écoles de Rosny-sous-Bois
16:30 - 17:30 | Table ronde conclusive : Lever les freins